En des glyphes formels, ici, le Geste épouse la Parole.

En un Geste hésitant, ici, le signe opère sur le nombre comme sur le monde.

Voici un lieu du verbe en acte, théâtre de la construction du sens par la forme...

Un terrain de jeu de la mathématique, connaissance élaborée par opposition à l'expérience reçue...

...Et c'est aussi le site de classe de la MP* du lycée Chaptal !

Index de l'article

 

Cliquez sur les vignettes, s'il vous plait...

 

Ampère

 Ampère (et son Bonhomme,
tel qu'il l'a dessiné la première fois)


Lord Kelvin( W. Thomson)

Lord Kelvin (alias W. Thomson)

stokes-1

Stokes (et Poisson)


Maxwell

J.C. Maxwell
(et une onde transversale)

greens-mill

    Le moulin de Sneinton...
         ...Flux invisible.


Faraday

Faraday (Et son disque,
le premier générateur électrique)


   .... Et ici, le mémoire de 1828 reconstitué : icon Le Mémoire de Green (retranscrit).
 

(*1)  Robert Goodacre, auprès de qui Green étudie quatre trimestres à l'âge de huit ans, dans son "Académie" de Nottingham, était un sans aucun doute un véritable pédagogue, féru de sciences : il écrivit (pluss tard...) un traité d'astronomie élémentaire pour adolescents qui eut du succès. Bien que son expérience scolaire aît sans doute éveillé la curiosité scientifique de Georges, ce n'est pas auprès de son ancien professeur que Georges aurait pu acquérir la maîtrise qu'il démontre dans son mémoire : au vu des écrits de Robert Goodacre, ce dernier ne possédait qu'une pratique élémentaire de l'algèbre, de la trigonométrie, et des tables de logarithmes.
Durant la jeunesse de Green, Nottingham se développe rapidement. On ne trouve de traité scientifique spécialisé dans ses quelques librairies, mais sans aucun doute des encyclopédie. La première bibliothèque ouvre ses portes vers  1820, et Green s'y abonne vers 1824 : si là encore, on n'y trouve aucun traité spécialisé, la Bibliothèque qui devient rapidement le "centre intellectuel" de la ville, est abonnée à de nombreux journaux étrangers, dont, probablement, le journal de l'académie française des sciences. Il est donc probable que ce soit ici que Georges Green se soit initié, en autodidacte absolu et très tardivement, aux sciences qu'il va révolutionner.

(*2) Siméon-Denis Poisson est le premier à calculer  le potentiel (concept dont il est l'inventeur) créé par une distribution continue de charges. En particulier, il démontre que le champ créé par une sphère uniformément chargée est le même que celui créé par une charge ponctuelle, à l'extérieur de la sphère, et que (si la sphère est creuse), il est nul à l'intérieur. C'est ce résultat, qui provoque toujours la même fascination chez les étudiants actuels lorsqu'il le découvrent, qui semble être à l'origine de la passion de Green pour le sujet. Mais Green ira incomparablement plus loin que Poisson, puisque, seul dans son moulin, immédiatement à sa suite, il développe (sans le nommer ) la théorie des champs de vecteurs, là où Poisson s'arrête aux champs scalaires...
Poisson calcule des intégrales multiples, Green crée l'analyse vectorielle...

(*3) Cette version est certainement romancée : en fait, Georges Green a envoyé son mémoire des universitaires et scientifiques reconnus, mais aucun n'a répondu : il est probable que son mémoire est passé inaperçu, parce qu'il s'appuie sur les travaux de scientifiques français qui travaillent alors dans de tout autres directions que l'institution anglaise. C'est donc sans doute par un collègue dubitatif mais curieux, qu'Edward Bromhead, qui le premier reconnaitra la valeur de ce travail, lira le mémoire de Green.

 

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Un coup de dés...

Toutes les peurs oubliées sont de nouveau là, [...] la peur que ce bord déchiré d'une lettre ouverte ne soit un objet défendu, [...] la peur qu'un chiffre ne puisse commencer à croître dans mon cerveau, jusqu'à ce qu'il n'y ait plus de place pour lui en moi;
la peur que ma couche soit en granit, [...]la peur de ne pouvoir rien dire parce que tout est indicible, et les autres peurs, les peurs.

J'ai prié pour retrouver mon enfance, et elle est revenue, et je sens qu'elle est toujours dure comme autrefois et qu'il ne m'a servi à rien de vieillir.

Rainer Maria Rilke,
les cahiers de Malte Laurid Brigge.