Voici des moments de cristallisation de l'histoire des sciences, ou de mon histoire avec la science, et/ou de sa transmission...
Ce sont des histoires souvent racontées, revécues à chaque récit, que j'ai bien du mal à fixer, car elles sont écrites sur le vent et la houle.
Vous trouverez pour l'instant ma plus ancienne et ma plus récente, mais il y en aura d'autres à venir, sur Vinci (voir l'oeil ?), Kepler (l'harmonie des sphères), Stevin (La Merveille est la non-Merveille ), Pythagore (derrière le rideau), Euler...
- Détails
Un matin de 1988, il y a quelques deux mille deux cents ans, au 183 rue Saint Charles, à Syracuse, il m'a été donné de vivre une (la?) scène primitive de la découverte, qui, d'aussi loin que remonte la pensée, ne cesse de se dérouler, dans ma mémoire comme dans celle de l'humanité.
- Détails
...pousse quelque partie du corps hors de son lieu naturel, mais ce lieu n'est pas dehors, n'est pas non plus dedans le corps, d'où il s'ensuit que les parties s'entrepoussent également.
Ceci est la phrase par laquelle Simon Stevin est entré dans mon esprit pour n'en jamais resortir.
Ce récit sera peut-être le plus long...
- Détails
Georges Green ou la destinée
(Wuthering Heights)
« Le flux du rotationnel d'un champ vectoriel à travers une surface égale la circulation de ce champ sur le contour de cette surface. »
Au fil des années, depuis ma rencontre primordiale avec l'instant où Archimède souleva le monde,
je chasse à l’affût les scènes de catharsis scientifique, ces moments où l'épuration de soi laisse transparaître le monde même. Parce que je traque, que je guette l'instant où être témoin de l'absence même, il m'est arrivé encore d'en ramener d'autres dans mes filets.
Je vais essayer de vous conter ma dernière prise, telle qu'elle m'a saisi en mai 2011, dans l'écrin de sa gangue contextuelle : il me faudra un lent récit pour laisser, sans le briser, éclore ce frêle papillon de mai.
Cliquer sur ce point d'appui pour la suite d'...