En des glyphes formels, ici, le Geste épouse la Parole.

En un Geste hésitant, ici, le signe opère sur le nombre comme sur le monde.

Voici un lieu du verbe en acte, théâtre de la construction du sens par la forme...

Un terrain de jeu de la mathématique, connaissance élaborée par opposition à l'expérience reçue...

...Et c'est aussi le site de classe de la MP* du lycée Chaptal !

 

Selon la quatrième... la plaie ouverte dans l'eau par l'immersion de la couronne se referma...
Toute découverte est un retour à l'origine : selon le récit même de la Genèse, la création est l'acte de séparation, dans le chaos, où tout préexiste, incréé car indistinct, par le verbe :
Dieu sépara la lumière des ténèbres, la lumière il la nomma jour, les ténèbres nuit, et ce fut le premier jour, ce fut la première nuit. Pour créer, il faut revenir avant la création, au temps de l'inséparation, de l'indistinction du soi et du monde, revenir à l'océan primordial d'avant la différenciation entre les genres, entre les espèces. Archimède voit le jour avant de venir au jour, plongé dans le liquide amniotique, relié par le rêve, le bain, le mythe, à l'état d'avant naissance où, inséparé de sa mère-le-monde-liquide, l'enfant curieux et l'Univers sans mot sont le chaos fusionnel.

Demeure l'empreinte inexplicable d'un feuillage d'or invisible dans l'eau opaque, une flaque sous le baquet,  inexplicable.
La légende essaye d’expliquer l’inexplicable. Comme elle vient d’un fond de vérité, elle doit revenir à l’inexplicable.